Un moment comme une petite bulle de champagne sous le casque des épis éparses. Un sourire, une esquisse, un ballon coloré dans un ciel rond. C’est aujourd’hui que je trouve cette langue si âpre beaucoup plus tendre. Tout me semble, d’ailleurs, étonnamment joyeux.
Un sourire blond au lèvre, l’oubli de soi et la confiance collée serrée au corps, j’en aurais presque les mains moites de l’ivresse de ce bonheur simple qui me chauffe le ventre.
Comme une renaissance, comme une pâquerette blanche que l’on effeuille dans des cheveux bruns, comme un dent cassée ajoute parfois du charme au visage, comme l’odeur de la peau que l’on caresse doucement en prenant son temps, comme les soupirs de l’extase et comme ce sourire blond et bleu qui plane me rendant au sommeil oublié.
Il est mon marchand de sable, m’enchante et papillonne doucement, me procurant d’incommensurables frissons colorés d’orange et de langues inconnues; il est mien, je suis sienne, mon secret, mon doux, mon tendre sourire bleu.
Camellia Burows
je suis stupéfaite par ton écriture, la critique de Bergman est fine, sensible et profonde, et là ce texte est tout simplement joli, léger, comme les moments que tu essaies de nous faire partager !
que de talent, la Russie t’apporte !
ENCORE !!!!!
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merci ma Gégé!!!
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