– ne pas oublier, regarder droit et devant soi/ poser des oeillères
– la situation désastreuse de la Grèce, se sentir impuissant devant le récit d’horreurs et de honte quotidienne/ enrager de désespoir
– une discussion sur le viol/ le tabou/ avoir envie cogner fort, plus fort encore et sentir son coeur battre de nouveau à l’envers/ tenter de s’oublier
– l’attente jaune comme le cocuage
– tout perdre à être automates et animaux machines
– tout reconquérir en un éclat de rire tonitruant
– l’éloignement et la fatalité comme armes révoltantes/ ne jamais croire au destin
– vouloir se battre contre de moulins à vent ou à eau tout en le sachant pertinemment/ s’essayer tout de même
– un rire impromptu/ trois femmes au rire écarlate, semblables et si différentes
– partir au Liban ou à New York, ou les deux et les trois
– les mauvais conseils des autres emplis de bonnes intentions grises et verdâtres de nausée
– l’incompréhension et la mécompréhension
– un nouvel Eden chaque jour/ des lettres perdues ou jamais écrites, espérées avec du vieux rose ou plutôt cramoisi/ le vide d’autrui
– un appel promis qui ne viendra jamais/ déception cousue de fil rouge et d’évidemment/ éternel recommencement blanc
– les potentiels qui nous oublient/ se sentir vivre et pousser quelques ailes de nouveau
– des yeux bleus grecs bouleversant
– un anniversaire pailleté à l’espagnol/ une soirée au comptoir d’Écossais sans kilt
– vouloir se sentir appartenir et ressentir son ombre bien plus présentement
– se demander ce que tu fais sans jamais obtenir de réponse/laisser courir le temps/ s’oublier soi-même/ espérer encore, vainement/ la vacuité de soi et d’autrui
-aimer enfin cette ombre amère, la porter en manteau de fourrure, chaudement
– Envolée cette attente frivole et bleue/ vivre encore, et toujours
Baden Baden, je me souviens, j’y suis all il y a maintenant 58 ans… Un paille quoi !
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si peu effectivement!
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Ces paillettes de « petits riens »….
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merci beaucoup! ma fidèle!
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Superbe et vrai ! Cela notamment (mais tout le reste aussi de ce très beau texte) : « l’éloignement et la fatalité comme armes révoltantes/ ne jamais croire au destin » Mille fois oui et merci !!!
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non c’est moi qui te remercie c’est grâce à vous, tous là, et surtout toi que je continue 🙂 amicalement.
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😉
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A reblogué ceci sur @phorismes and commented:
Poésie philosophique, philosophie poétique… il se passe quelque chose dans cette écriture : à suivre !
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