Eloge de B.


Bribes dérobées à la falaise :

– l’art nous ment incessamment, travestissant le réel

– là où l’ennui s’érode, commence le bonheur véritable

– l’agitation de nuits parisiennes, se perdre, s’oublier / rien à envier

– les bons conseils nauséeux à l’étrangère

– la rencontre n’est pas une solution, l’amour non plus, d’ailleurs

– le mensonge et l’amoureuse transie comme pathologie incurable ?

– le prix de la liberté ou de l’extase : le coût d’un sms

– et A. d’Haneke

– ponctué de Fragment d’un discours amoureux

Le tout murmuré au vent et à la mer qui l’ont oublié.

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2 commentaires

  1. Eloge de D.
    L’une en jupette, l’autre en baskets, les deux pépettes pressent le pas au bord de la falaise.
    Ce jour-là, étonnamment, pas de bise pressant les tempes mais la courbure au loin de la mer du Nord, plate. Un soleil juste dans l’axe du regard.
    Ce n’est pas le vent qui étourdit mais les flots de paroles, et pourtant, tout se tait autour, les pêcheurs immobiles sur les rochers, le cormoran figé, les ailes très déployées pour les faire sécher. L’as-tu vu ?
    Et elles ressassent et elles remâchent, un peu saoules d’amertume, elles s’écoutent, elles s’écoutent. Comment ? Elles ne veulent pas se satisfaire, pas encore, quitte à s’épuiser.

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    1. Exactement. Très beau tableau. Excepté ce qui est de l’ordre de ressasser et de l’amertume. Un soupçon d’amertume mais il m’a plus semblé qu’elles tentaient toujours de saisir l’incompréhensible, d’appréhender l’insaisissable. Elles s’épuisent en points d’interrogation et innombrables conjectures. 🙂

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