Mood #2 De la passion


4 commentaires

  1. Oui, quelles scènes et quels dialogues ! Je n’ai pas vu beaucoup de films de Tarkovski. Un seul en fait et ce n’était pas Nostalghia. Il y a quelque chose de statique dans cette scène que vous me faites découvrir qui contraste avec le feu de la parole du personnage le plus réactif pour ne pas dire brulant…

    La fin du monde, elle dure depuis que l’homme existe, elle a bien des facettes. J’entendais justement François Rollin (sur radio Nova) dire que pour l’artiste, chaque jour était la fin du monde, chaque jour était un monde nouveau… C’est peut être ce qui appelle à la présence dans le recul du langage…
    Dans les méandres de la pensée sur la fin du monde, je suis passé de Tarkovski au film « Solaris » de Steven Soderbergh, dans lequel est lu une partie du poème de Dylan Thomas « And Death Shall Have No Dominion ». Et c’est certainement dans ce poème que me vient cette idée de « crépuscule interminable ». Si vous ne connaissez pas déjà ce poème, je vous le recommande (et si vous goûtez aussi peu que moi à la langue anglaise, j’ai une traduction française faites maison).

    Bien amicalement,
    Frédéric

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    1. Je trouve que ce contraste entre statique et langage en mouvement se retrouve souvent chez Tarkovski. Je pense même à une poétique ou esthétique de ce réalisateur. Ici me vient à l esprit Stalker et les scènes finales! Je vais lire de ce pas le poème! Je vous en remercie !!

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