– se déhancher en tout sens, ivre des autres et de soi
– Resquiller/ une surprise bien montée de toutes pièces
– Inspirer le grand air parisien/retrouver ses quartiers grisâtres
– Parler, longtemps, américain, raconter tout ou rien/ inconscience ontologique ou linguistique
– de la rousseur dans l’air
– Un ami qui détricote les dissemblances et les mauvaises habitudes
– S’en foutre haut et fort et le garder doucement pour soi
– Se surprendre en se méprenant d’incompréhension
– Les sourcils noirs, hauts froncés, pour découvrir la légèreté
– Perdre sa énième casquette kaki dans la soirée
– Se permettre le luxe du don d’ubiquité
– S’abandonner, enfin, au sommeil noirâtre et gluant, des heures durant
– L’enfance et ses retrouvailles amandines bâties sur de hautes citées dorées
– L’inégal cheminement de soi
– Un bonheur doré, solitaire, égotiste, tenu au creux d’un coeur reverdi
– Le petit messie attendu au Brésil et ailleurs/l’attente douceâtre et les rires étouffés
– Quelques bulles d’allégresse/ des messages sans réponse, lâcheté sans conséquence, poids ni force ni grandeur d’âme
– Un seul goût : vos sourires allongés sur le bord de mes lèvres
Après lecture : une soudaine envie de boire des coupettes Pompadour, un plaisir immédiat et certain, tout opposé aux « messages sans réponse, lâcheté sans conséquence, poids ni force ni grandeur d’âme » !
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ah oui ils s’adressaient aussi ces messages à ceux qui n’ont que les yeux bleus, les saltimbanques de pacotille.
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et j’ajouterai même « les vrais voyageurs sont ceux-là seuls qui partent pour partir »
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J’aime tes petits riens qui me parlent parfois, souvent.
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Je te remercie Moka! et te souhaite au passage une excellente année 2013 faite de rires et de beaucoup d’écriture et lectures! bien à toi Camellia B
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