– le rien, le néant, l’impossible écriture blanche
– rire et donner des coups sans pour autant les rendre, parler une langue étrange un soir
– omettre et oublier tous les rendez-vous avec soi-même
– s’évanouir dans la nature sans en être au préalable informée, se réveiller sans aucun souvenir
– rire aux éclats et porter des gants rouges
– comprendre froidement, ausculter au scalpel pour finir par se demander pourquoi tout compliquer
– ne plus posséder le don d’attendre, chercher le temps gris et informe et ne trouver qu’une trotteuse inéluctable
– s’emmitoufler d’ouate
– s’empêtrer dans des périphrases en riant en soi-même
– s’évader tristement sans ouvrir un livre ni écrire une ligne, se tromper longtemps
– s’enrober de silences bleus et d’espérance grise flambée à l’allumette
– dénouer les lambeaux de mémoire jaunie
– esquisser un sourire et combattre vaillamment sans comprendre ces autres ni leurs messages informels
– attendre son propre retour, être pris de ravissement moite troublant et aveuglant.
– défaillir sans laisser de trace, cesser d’être perceptible
– laisser reposer quelques années
– mettre au four à combustion très lente
– et voilà votre poète tout vif, à servir à froid !
C’est bien ça, n’est ce pas ?
Bien amicalement
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Oui. Reposer c’est bien le mot. Si le repos ne dure pas éternellement!
Bien amicalement.
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Oui, trouver le repos encore à vif, c’est rare et éphémère mais c’est mieux ! 🙂
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