Retrouver la Seine grisaille, à l’automne.
Trouver toutes les différences qui nous séparent.
Ne plus reconnaître des amis. Ne plus exister à leurs yeux. Se décevOir.
SOurire au vent. S’émOuvoir des lieux étudiants.
Courir, avoir le don d’ubiquité, et rester incessamment ensommeillée. Chercher le repos, le souffle et s’oublier, en hiver.
Attendre désespérément la neige, toute russe.
Lire et aimer. Relire et s’émerveiller d’une simple sOupe verte, en été.
S’enthOusiasmer pour ceux qui restent.
Rentrer les cheveux au vent.
Ne pas pleurer, de noir vêtue, à la Saint Valentin.
Déjeuner au V and A et se prendre pour une artiste, au printemps.
Rire au soleil et aux sourires d’amis toujours présents, toujours prévenants, près d’un marché, ou d’un palais de justice, à l’accent des grillons.
Dire Non.
Se surestimer, se tromper, ne pouvoir s’échapper aux Cinq Terres en merveilleuse compagnie et en avoir le coeur tordu de remords.
Aimer à en perdre la raison.
S’étourdir de spectacles et de mots.
Respirer le thym, la sauge, le romarin et chanter au creux des vallées.
Mettre ses pas dans le rire de l’homme gazelle, le long des vallOns cyans et céruléens.
S’imprégner de bleu tout entière, se prendre pour Klein.
Suivre les traces de ceux que l’on respecte.
Et passer le plus bel été qui soit.
Très joli ! Tout est dit, rien à ajouter.
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Merci :))
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