10 films parmi des films méconnus (ou supposés comme tels, par moi) #top10


Dix films que je suppose méconnus (mais il se peut que je me fourvoie). Avec Goran (des livres et des films) nous reprenons du service pour cette rubrique des dix. Allez vois le siens car il est particulièrement soigné. Je n’ai pas classé les films dans un ordre particulier mais bien de façon aléatoire. Allez jeter un coup d’oeil et d’oreilles à sa liste ici !!

Dites-moi ce que vous en pensez et quel film vous auriez intégré dans ce top.

1. Cypher, Vincenzo Natali, 2006
Morgan Sullivan n’aime pas la vie qu’il mène : en banlieue coincé avec une femme qui lui prête plus attention, il rêve de grands voiliers, d’aventures.
Recruté par l’étrange société Digicorp spécialisée dans le renseignement industriel, il pour mission de s’infiltrer chez la concurrence et de se saisir de toute information stratégique. Mais il croise, au cours de sa première mission, la magnifique Rita qui lui révèle qu’il est utilisé et que son cerveau est effacé. Où commence le réel ou se situe la fiction ?
2. Network, Sidney Lumet, 1972
Film très connu en son temps. Brillantissime, il dénonce les manipulations médiatiques et les rapports de pouvoir au sein de notre société et des médias. Le scénario sert de materiau de travail pour le metteur en scène Ivo Van Hove qui le monte prochainement (en novembre) au National Theatre à Londres.
3. Locataires, K. Ki Duk, 2004
Superbe. Quasi sans dialogue. Un film notamment (on ne saurait le réduite à cela) sur une relation amoureuse délicate, impossible et magnifique et la maltraitance faites aux femmes.
4. The selfish giant, Clio Barnard, 2014
Poignant. Arbor, 13 ans, et son meilleur ami Swifty habitent un quartier populaire de Bradford, au Nord de l’Angleterre. Renvoyés de l’école, les deux adolescents rencontrent Kitten, un ferrailleur du coin. Ils commencent à travailler pour lui, collectant toutes sortes de métaux usagés. Kitten organise de temps à autre des courses de chevaux clandestines. Swifty éprouve une grande tendresse pour les chevaux et a un véritable don pour les diriger, ce qui n’échappe pas au ferrailleur. Arbor, en guerre contre la terre entière, se dispute les faveurs de Kitten, en lui rapportant toujours plus de métaux, au risque de se mettre en danger.
5. Like someone in love, Abbas Kariostami
Dans une grande ville du Japon, une jeune et séduisante étudiante, doit vendre ses charmes pour payer ses études ; un jeune homme jaloux, dont la violence ne demande qu’à exploser et un vieil universitaire : entre ces trois-là, se nouent en une journée des relations inattendues, qui changeront leurs vies à jamais.
6. Rumba, d’Abel et Gordon, 2008
Drôle, émouvant et surtout poétique. Un véritable bijou burlesque et coloré signé Abel et Gordon. Empreint de l’esthétique de Jacques Tati.
7. Red Road, d’Andrea Arnold, 2007
Glauque et poignant. Jackie est opératrice pour une société de vidéosurveillance. Ainsi, elle œuvre pour la protection d’une petite partie de la ville de Glasgow. Un jour, un homme apparaît face aux cameras de surveillance. Elle le connaît et espérait ne plus le revoir. Aujourd’hui, elle doit y faire face.
8. Heimat, chronique d’un rêve, l’exode d’ Edgar Reitz, 2013
Superbe. L’un des plus beaux films que j’ai vu. A l’égal de la lecture d’un roman.

Cette mini-série met en scène la vie quotidienne des habitants de Schabbach, un petit village du Hunsrück, en Rhénanie, entre 1919, à la fin de la Première Guerre mondiale et 1982.

9. (un film culte en Russie) L’Ironie du sort (Ирония судьбы, или С лёгким паром!), est un film soviétique d’Eldar Riazanov, 1975

Avant de fêter le Nouvel An Jénia, ne dérogeant pas à la tradition, se rend avec trois amis (Pavlik, Sachka et Michka) au bania. Là les trois amis boivent beaucoup, notamment en l’honneur des futures noces de Jénia. Avant de se séparer, ils vont à l’aéroport, d’où l’un deux, Pavlik, doit se rendre à Léningrad. Mais au moment de monter dans l’avion, Sachka et Michka, qui sont éméchés, installent par erreur dans l’avion, à la place de Pavlik, Jénia, à demi-endormi.En se réveillant à l’aéroport de Poulkovo, Jénia, ivre, ne remarque pas de différences, appelle un taxi, et donne au chauffeur son adresse moscovite. Il se trouve qu’à Léningrad cette adresse conduit au même type d’immeuble dans lequel habite Jénia à Moscou, et Jénia, qui ne soupçonne rien, monte à l’appartement, qu’il croit être sien, et ouvre la serrure, standard, avec sa clef de son appartement moscovite. En entrant dans l’appartement, Loukachine ne remarque rien d’inhabituel : il y a exactement les mêmes meubles que chez lui, et le même désordre qui suit un emménagement. Épuisé par une longue journée et par l’alcool, il s’endort…

10. The Temptation of St Tony, Püha Tõnu kiusamine, 2009
Film étrange qui met en scène l’histoire d’un homme d’âge mûr qui se retrouve dans le même genre de forêt obscure que celle que décrit Dante. Un problème inhabituel s’immisce dans sa vie calme et modérément aisée : une question de morale. Est-il possible d’être une bonne personne ? Qu’est-ce que cela signifie ? Qu’est-ce qu’on y gagne ? Dans son parcours, Tony rencontre des spécimens typiques de la société estonienne actuelle. Lentement et comme inévitablement, il perd son emploi, sa famille, son sens de la réalité, et se perd lui-même.

 

17 commentaires

      1. Je suis beaucoup plus série hein! Donc généralement quand je suis un film, c’est qu’il a déjà fait ses preuves ou que j’ai lu une belle critique dessus. Mais là tout de suite je dirai Fly paper, l’impasse, A single Man… De très bon films

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  1. Eh bien voilà une liste qui ouvre d’interessantes perspectives de découvertes. Dans le lot, je n’ai vu que Network, Heimat, Red Road et Cypher. Très bonne sélection en effet. Je prends bonne note des autres titres, et de ce réalisateur russe que je ne connaissais pas. Merci 👍

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      1. C’est une excellente question. J’avoue ne pas avoir tellement réfléchi à une sélection selon la notoriété, qui est une notion très relative. Par exemple, dans ta sélection, tu cites « Network » qui me semble être un des films les plus connus de Sydney Lumet, mais très certainement passé à la trappe par beaucoup, il faut le reconnaître.
        Voilà qui m’invite à commencer par un de ses films :

        1. The Offence (1972) : huis-clos oppressant entre un Sean Connery en flic borderline et un assassin d’enfant suspect et narquois. Pas très gai mais intense.

        2. Punishment Park (1971) de Peter Watkins : semi documentaire dans sa forme, il montre une société policière qui pourchasse les jeunes étudiants contestataires dans un coin de désert. Entre les chasses du comte Zaroff et Zabriskie Point.

        3. Une vie indépendante (1992) de Vitali Kanevski : histoire d’ajouter ma note russe à la sélection. Un film cru sur un jeune sibérien vivant dans le dénuement. Ce film m’avait marqué à sa sortie.

        4. The Unbelievable Truth (1990) de Hal Hartley : un de mes préférés de ce réalisateur aujourd’hui complètement oublié. Un style pourtant remarquable, très arty, avec une BO toujours bien pesée (Sonic Youth, Yo LA Tengo, …)

        5. Tom Horn (1980) de William Wiard : western assez méconnu sur un scéanrio de Thomas McGuane. C’est le pénultième film de Steve Mc Queen qui j’avais trouvé bouleversant dans cette histoire de cow-boy au grand air enfermé derrière les barreaux pour un crime dont il n’est pas vraiment responsable.

        Je m’arrête là pour le moment, car je sens que je me prends au jeu du coup. 😉

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    1. Pour le film russe c’est un classique du nouvel an et période de Noël : les Russes le regardent toujours à cette période-là et c est en habitant en Russie et des amis rencontres là-bas qui me l’ont fait découvrir.

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