Un dramaturge québécois, Daniel Danis, pour ces premières lignes printanières avec La Trilogie du flou éditée chez l’Arche éditeur. J’ai choisi Daniel Danis pour cette semaine parce que je trouve son écriture théâtrale particulièrement intéressante et qu’elle pose les questions du rapport à l’espace scénique mais aussi parce que la page se présente comme un poème. Comme se le demandait Nathalie du blog Le Petit Théâtre de Nath dans un des commentaires à propos de l’écriture de Stefano Massini dans Femme non-rééducable, comment mettre en scène une écriture aussi singulière et respecter cette page si particulière ?
Il a expérimenté et explore encore l’utilisation les nouvelles technologies dans ses pièces et cela s’en ressent également dans son écriture, une « écriture 3D » comme il l’appelle. Son écriture est celle du fragment, de bribes dans cette pièce. Le spectateur en recompose le sens entrecoupés des silences qui s’imposent. Une poésie du non-dit, de la recomposition affleure alors.
Un aviateur, militaire en Afghanistan, les amours d’un Caïd de la Mafia, le sort de cinq femmes dans un orphelinat d’Haïti se retrouve dans cette pièce sensible et poétique. J’espère qu’il viendra à Londres un jour.
La Trilogie des flous, Daniel Danis, L’Arche, disponible également en version Kindle.
Les premières lignes d’un livre est un rendez-vous proposé d’après l’idée originelle de ma lecturothèque qui publie sur son billet consacré, la liste des blogs qui y participent dont :
• Les Livres de George
• Lectoplum
• Songes d’une Walkyrie
• Pousse de Gingko
• Colcoriane
• Camellia Burrows
• Au bazar des mots
• Mon univers fantasy
• La bibliothèque de Céline
• Charlène Voirin
• Eléonore B
• La Marmotte qui lit
• Free Time – Lecture
• Moglug
Camellia Burows 
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